Ce premier livre paru raconte l'histoire d'une fillette Tamoul du Sud de l'Inde. Ananda, bien sûr, n'est pas représentative de toute l'Inde. Il y a une telle diversité de peuples, de niveaux sociaux, de religions, de coutumes, de paysages.
L'Inde m'a toujours attirée pour ses couleurs : le choix de l'acrylique pour les illustrations du livre rend bien leur lumière.
Ses nombreux sages ont souvent inspiré ma vie. Râma Khrishna a une vision très orientale de la place de l'être humain dans l'univers : "L'Homme est une goutte d'eau diluée dans le grand océan". Gandhi, bien sûr et son combat non-violent...
La misère est encore présente partout, bien qu'en diminution avec la mondialisation. De nombreuses associations dans le monde apportent leur aide financière, leur soutien à la scolarisation. Beaucoup d'occidentaux parrainent un orphelinat, suivent avec joie la marche des jeunes pensionnaires vers le progrès. Ces enfants sont tellement heureux de sortir de l'ignorance, ils font des projets pour leur avenir. Tous n'y arriveront pas, mais une fillette qui a été à l'école sera une mère plus exigente pour ses propres enfants.Pour me documenter, j'ai lu, entre autres, la célèbre "Cité de la Joie" de Dominique Lapierre et vu un film peu connu : "Manika, une vie plus tard". Au-delà de ses injustices sociales, le peuple Indien nous enseigne ou nous rappelle quelques valeurs, comme la relation au temps après lequel nous courons toujours.
Regardons vivre Ananda pour mieux comprendre la richesse de sa culture.